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Est-on de plus en plus à l’aise avec la mort?

Paolo Bassi Style de vie Leave a Comment

Est-on de plus en plus à l’aise avec la mort? Les tendances vers la vie en conscience, les pratiques spirituelles différentes et le concept de durabilité incitent les gens à aborder la mort de manière à rendre hommage à la vie plutôt que de pleurer la mort.

Parler de la mort n’est pas facile, mais cela permet d’amorcer une discussion intime et personnelle sur ce qui est important pour soi. J’ai discuté de ce sujet avec un grand nombre de personnes au cours des dernières années. J’en suis venu à écouter attentivement et j’ai beaucoup appris sur les gens et sur la façon dont ils parlent de la mort.
Voici un extrait d’une entrevue réalisée avec une personne avec laquelle nous avons discuté récemment.

De votre point de vue de baby-boomer dans la cinquantaine, pensez-vous que les attitudes envers les rituels et les transitions de fin de vie changent?

Oui. Étant donné la tendance vers la vie en conscience, les pratiques spirituelles différentes et le concept de durabilité, de plus en plus de gens cherchent de nouvelles façons d’aborder la mort, des façons qui rendent hommage à la vie plutôt que de simplement pleurer un départ. C’est particulièrement vrai pour les personnes qui ne sont pas rattachées à une église ou à une pratique religieuse traditionnelle.

Discutez-vous facilement de la mort avec vos amis?

Oui. Nous blaguons souvent à ce sujet et nous disons que nous voulons que nos amis vivent notre mort comme une fête, avec de la musique, des rires, que nous voulons être enterrés avec nos animaux, être incinérés et qu’on disperse nos cendres dans la nature, ou dans l’océan, etc. En tant que baby-boomers, à ce moment de notre vie, nous vivons notre propre vieillissement, celui de nos parents et la mort de nombreuses personnes autour de nous; tout cela contribue à ce qu’on soit de plus en plus à l’aise avec la mort. Ce n’est pas facile à accepter, mais si une chose est inévitable, c’est bien celle-là! La certitude de mourir, avec un peu de chance, nous incite à vivre une vie meilleure.

Avez-vous déjà pensé à vos funérailles, c’est-à-dire aux invités, aux arrangements, etc.?

Oui, j’ai assisté à beaucoup des funérailles. La plupart des funérailles sont pénibles et arides. Mais celles d’un artiste/propriétaire auxquelles j’ai assisté un jour se distinguent par la joie qui s’en dégageait. Il y avait de la musique et de belles discussions sur sa vie. Il y avait de l’humour et de la légèreté. Les funérailles servent à reconnaître la mort d’une personne, mais aussi à réconforter les vivants. Beaucoup de gens sont très mal à l’aise lors des funérailles, ils n’osent pas exprimer leurs émotions. Je crois que nous devrions faire davantage d’efforts pour créer une expérience de fin de vie plus positive. Évidemment, c’est un choix personnel qui revient à chaque famille, à chaque personne.

Croyez vous que le temps investis pour l’organisation d’une célébration de vie pour un proche en vaut la peine?

Oui. Ça touche les gens à tous les niveaux : psychologique, émotionnel, spirituel, relationnel et ça permet d’amorcer le deuil.

Croyez-vous que d’embaucher un organisateur professionnel pour aider à organiser un événement de célébration de la vie sur mesure en l’honneur d’un proche décédé, selon les besoins de la famille et des amis, en vaudrait la peine?

Absolument. Toutefois, il n’y a pas d’option universelle.

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