Quand j’avais 15 ans, mon beau-père a développé un cancer et j’ai dû aider ma mère à traverser cette période très difficile.

À l’époque, tout le processus du deuil, l’expérience noire et sombre au salon funéraire a été pour moi un choc émotionnel immense.

Des années plus tard, j’ai dû affronter la même situation avec ma mère et meilleure amie : nous avons appris ensemble qu’il ne lui restait que huit semaines à vivre.

Ces huit semaines ont été très intenses, mais grâce à son courage et à son attitude positive, nous avons pu traverser cette épreuve ensemble et créer pour elle une transition remplie d’amour et de courage.

Je me souviens que ce qui était le plus important pour moi était de ne pas pleurer sa perte, mais plutôt de rendre hommage à sa vie. Je voulais l’accompagner dans la mort d’une façon positive.

Aujourd’hui, je me demande pourquoi nous ne transformons pas l’expérience de la mort en une expérience positive à partager avec la famille, les amis et la communauté, en insistant sur la célébration de la vie.

Lorsque je quitterai cette vie, je souhaite que les gens rendent hommage à ma vie plutôt que de me pleurer.